Pierre Mutzenhardt, « On est quand même des scientifiques dans les universités, qui pouvait penser qu’à la rentrée on reprendrait à 100% ? »

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Le second semestre qui a débuté la semaine dernière, n’a vu qu’une infime partie de ses étudiant.e.s rejoindre les campus des universités de Lorraine. Parmi eux, les étudiants en situation de handicap, certains rencontrant des difficultés scolaires ou ceux voulant retrouver une ambiance de travail. Pierre Mutzenhardt, le président de l’Université de Lorraine n’imagine pas encore un retour en présentiel pour la totalité des étudiant.e.s.

Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine, lors de la conférence de presse du 11/01/21.

Mardi 12 janvier 2021 à 11h30, Pierre Mutzenhardt, président de l’université de Lorraine a donné une conférence de presse via Internet. Elle s’est déroulée à la suite de la prononciation de ces voeux à l’ensemble de la communauté universitaire pour répondre à des questions. De 11h30 à 13h00, les différent.e.s journalistes présent.e.s lors de cette conférence ont questionné le président sur divers sujets. La crise sanitaire, la détresse des étudiants ou encore les applications mises en place par les campus des universités de Lorraine étaient au coeur des échanges.

Rentrée en présentiel pour à peine 10% des étudiants

Depuis le début de la crise sanitaire, les questionnements autour des cours en présentiel/distanciel font débats. En effet, depuis le mois de mars 2020, les étudiant.e.s se sont retrouvé.e.s du jour au lendemain à suivre des cours sur les écrans de leurs ordinateurs. Une pratique pas toujours évidente et loin d’être aussi équitable que des cours tenus par des enseignants en amphithéâtre. Lors de la conférence, le président a insisté sur sa volonté de retrouver rapidement les étudiants sur les campus.

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Quelles applications pour des étudiant.e.s en situation de handicap ?

Pour les 60 000 étudiant.e.s de France, ce premier semestre s’est clôturé avec comme chaque année, une série de partiels. Cette année, en raison de la crise sanitaire, des licences ont vu leurs partiels se dérouler à distance et pour d’autres, sur les campus. L’année universitaire 2020-2021 sera l’année de tous les possibles en ce qui concerne les moyens d’enseignements. Pour certains étudiants, elle sera aussi l’année de toutes les inégalités. En effet, l’organisation des partiels a suscité chez les étudiant.e.s une réaction chaud/froid. D’un côté un mécontentement et la peur sanitaire, de l’autre, la joie de retrouver les bancs de l’université. Le président est revenu sur les applications mises en place pour les étudiants en situation de handicap. Il s’est exprimé sur les inquiétudes sanitaires des conditions d’examens, ainsi que sur le ressentit de ces étudiants. Des étudiants qui cette année, se retrouvent déchirés entre une vie numérique et la vie réelle.

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Le tutorat, nouvel élan au sein des universités ?

Au cours de la conférence, le président a annoncé le recrutement de nouveaux tuteurs afin de venir en aide aux étudiants. Les heures de tutorat dans les universités, permettent de leur apporter un soutien lorsqu’ils rencontrent des difficultés. Les tuteurs sont disponibles pour répondre à leurs questions, pour les guider en période de partiel et pour leur apporter des solutions dans leur méthodologie de travail.

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« Je ne voudrai pas être au gouvernement pour gérer ça »

À la fin de la conférence, Nicolas Zaugra, journaliste pour Actu.fr pose ces questions au président : « Comment qualifier la gestion par le gouvernement des universités entre ces jauges pleines et à moitié et de la difficulté du suivi des étudiants ? » , « Quelles leçons vous retenez après quasiment un an de crise Covid en tant que président de l’université ? », « Qu’est-ce qui est à refaire et qu’est-ce qui est à ne plus faire dans la gestion de cette crise ? ». Pour répondre à ces questions, le président commence par dire : « La première chose que je voudrai dire, c’est que je ne voudrai pas être au gouvernement pour gérer ça, parce que déjà au niveau de l’université c’est compliqué. »

« Notre ministère n’est pas assez entendu. « 

Pierre Mutzenhardt
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