Blocage Saulcy | Blocage total ou barrage filtrant ?

 In Actus

Aujourd’hui, c’était une nouvelle Assemblée Générale sur l’île du Saulcy pour les étudiants messins. Une AG sous le signe de la concurrence d’une consultation électronique, organisée par le Président de l’UL.

Ambiance tendue au Saulcy. Avec le soleil présent dès le début, l’ambiance de l’Assemblée s’est terminée comme la température : en se chauffant. Organisé au départ à 9h devant l’amphi Lemoigne, le début a été décalé dans l’attente de plus d’étudiants. Au final, ce sont environ 480 personnes qui ont été émargées. A noter que l’IFSI et l’IUT du Campus étaient invités. Mais étant inférieur à 10% de l’ensemble des étudiants, le blocage de leurs bâtiments n’étaient pas au programme.

Au niveau de l’ordre du jour, l’Assemblée n’a pas parlé du Plan Etudiant afin d’éviter une redondance. Ce sont donc différents intervenants extérieurs qui ont pris la parole. La CGT, le CNT et des lycéens ont donc ouvert la discussion.

> Blocage Saulcy [MàJ] | Le Président lance une nouvelle consultation électronique

Une demande commune de lutter contre la loi ORE. La Confédération Nationale du Travail explique que la loi n’aurait pas permis à certains d’être là où ils en sont. Chaque mouvement apporte son soutien aux étudiants. Les lycéens de leur côté avaient organisé une AG après avoir bloqué le Lycée Cormontaigne le matin même.

« Une démocratie 2.0 pour mieux lutter »

Après les différentes prises de paroles, c’est au tour des étudiants d’intervenir. Des interventions qui étaient placées sous le signe de la parité et des propositions. Dénombré à 12, la parité se retrouvait dans les idéaux, 6 pour le blocage, 6 contre, chacun avec un temps de parole de 3min.

 

Parmi eux, des gens contre le blocage, mais contre le mouvement aussi. C’est le cas d’un étudiant qui trouve que la lutte n’a pas être comparée à mai 68 et propose d’utiliser la période de la démocratie 2.0.

 

D’autres sont pour, et pour marquer son intervention, certains, comme Hugo ont écrit des textes. Un texte qui a été nommé « Macron qu’est-ce tu fous ? », tourné sous l’originalité.

 

Les blocages reconduits

Enfin le Comité de Mobilisation s’est exprimé sur le Collectif anti-blocage. Un Collectif inconnu et qui serait avantagé par la présidence.

 

Après les prises de paroles, l’Assemblée passe au vote. Le premier vote n’était pas prévu, c’est pendant les interventions que ce vote a été demandé. Claire a proposé une liste exhaustive des désaccords et propositions. Le but est de savoir sur quel terrain les actions sont menés. Le vote a été adopté à l’unanimité.

Mais c’est bien le vote concernant les blocages des UFR qui intéressait les étudiants. Comme à la dernière Assemblée, c’est en se plaçant dans une file que les étudiants définissent leur choix. Mais un post-it numéroté permettait de valider le vote et éviter la triche. Pour compter, des personnes des deux camps étaient mobilisés.

Ainsi, les étudiants du SHS et de ALL ont prolongé le blocage de leur UFR. Les étudiants en DEA qui étaient moins d’une dizaine n’ont pas pris part au vote.

Les résultats :

  • SHS :
    • 111 contre la poursuite du blocage
    • 126 pour la poursuite du blocage
  • ALL :
    • 75 contre
    • 108 pour

Le vote de la discorde

Après le vote UFR par UFR, le Comité est passé au vote du blocage total. Blocage défini aux lieux d’études, mais qui ne toucherait pas la BU ou les services du CROUS. Ce vote a tendu l’ambiance de l’AG. Les étudiants contre, mais surtout les étudiants en DEA contestent le passage au vote. Pour eux, il n’est pas légitime du fait de l’absence des étudiants en droit. Une absence expliquée par une étudiante du même UFR.

 

Pourtant, un imbroglio a eu lieu, pour savoir si le vote est adopté ou non. Après une réunion de crise de la part du Comité de mobilisation, dans un premier temps, le vote n’était pas adopté même si les étudiants allaient être compté. Finalement, il a été décidé que le vote compterait. Et après le décompte, le blocage total a été voté (280 pour, 180 contre).

Le vote a mené a une protestation vive de la part des contres, surtout à propos de la légitimité. Des propos véhéments qui ont poussé la sécurité à intervenir. Cependant, du côté du comité, l’annonce du vote était prévue assez tôt et est donc légitime comme l’explique Corentin.

 

Il explique aussi pourquoi il y a eu autant d’interrogations autour de la mise en pratique du vote ou non.

 

Pour autant, après le vote, les étudiants en DEA ont continué de discuter. Et si certains membres sont partis en manifestations, d’autres étaient encore là pour négocier. Au final, blocage total ou non, la décision sera prise plus tard. Aux dernières nouvelles, un barrage filtrant serait plutôt mis en place devant le bâtiment DEA à la place du blocage total.

 

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