Metz l’étudiante : le ciné-club lance sa saison

 In Culture

Dans le cadre de l’évènement Metz l’étudiante, une soirée cinéma avec la projection du film Le Péril jeune  de Cédric Klapisch a été organisée au sein de l’espace Bernard-Marie Koltès (EBMK) le mardi 5 octobre. Le moyen de lancer la saison culturelle 2021/2022 du ciné-club et de faire découvrir aux étudiants le concept de la Fabrique universitaire du cinéma.

« Touchant, drôle et profond », tel est décrit par un spectateur, le film français, Le Péril jeune, réalisé par Cédric Klapisch en 1994.  Le choix numéro un pour le lancement de la nouvelle saison du ciné-club de l’espace Bernard-Marie Koltès.

Cette soirée autrement appelée « Les mardis du 7ème art » est un évènement mensuel, organisé en collaboration avec La Maison de l’étudiant de Metz (MDE) et sa Fabrique Universitaire du Cinéma. Ce rendez-vous a lieu, tous les premiers mardis du mois, à 18h, à l’EBMK. Le but est de vous faire découvrir ou redécouvrir des films coup de coeur.

Ce cycle de projection-débats s’inscrit également dans le cadre des différentes actions orchestrées par la Fabrique universitaire du cinéma. Son objectif : faire vivre le 7ème art sur le territoire et notamment auprès des jeunes. Elle organise donc de nombreux évènements : festival, ateliers, cours et propose même son aide aux étudiants désireux de produire eux même un film ou un documentaire. Le public a donc répondu présent à cette première séance et a porté un intérêt significatif aux actions de la Fabrique et bien sûr à l’œuvre de Cédric Klapisch.

Le Péril jeune : un film aux multiples facettes.

Ce film retrace, les retrouvailles de quatre amis, cinq ans après la fin du lycée. Ils se retrouvent pour l’accouchement de la femme de Tomasi, le cinquième de la bande, décédé quelques semaines plutôt d’une surdose. Ils se remémorent donc les souvenirs de lycée, autour de différents thèmes : révolte étudiante, drogues, amour et rock. Un film d’une grande intensité qui nous fait passer du rire aux larmes en une fraction de seconde.

Les spectateurs sont unanimes, Le Péril jeune, c’est une identification inévitable. Même si le récit se déroule en 1975, les décors et les sujets abordés autour de l’adolescence (premières amourettes, amitiés, révoltes…) traversent les époques sans prendre de rides. Un film qui fait écho à des moments de notre propre vie et réveille des souvenirs pas si lointain pour certains.

Clément, étudiant, nous fait part de son ressenti suite au visionnage :

 

Le Péril jeune est également un film intelligent puisqu’il aborde et développe des questions dans plusieurs domaines notamment la position sociale de la femme, la drogue et ses conséquences, la politique, les réformes sociales, les manifestations…etc De quoi éveiller auprès du spectateur de nombreuses réflexions et des envies d’engagement, c’est le cas pour Mathieu  :

Après la séance, les spectateurs les plus bavards, ont pu débriefer de leur visionnage, l’occasion pour Priscillia d’expliquer son rapport au cinéma : « Le cinéma est un créateur d’émotions fortes et transcendantes, et c’est ça ce que je recherche quand je vais voir un film. Le Péril jeune a une certaine résonance avec notre vécu et ça apporte une profondeur à l’expérience de visionnage selon moi« .

Carton plein donc pour cette première soirée et surtout pour l’œuvre de Cédric Klapisch. Alors à vos pop-corn et vos mouchoirs, la prochaine projection encore secrète mais en lien avec le festival du film italien de Villerupt n’attends que vous!

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