Classes Préparatoires : le parcours du combattant !

 In Vie étudiante/université

Vous êtes un bachelier et vous êtes perdus dans votre orientation ? Vous avez peur des choix que vous avez effectué ? La classe préparatoire est trop compliquée pour vous ?…. N’ayez crainte, Etienne ANSTETT, étudiant en Classe préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE) spécialité ECS au Lycée Louis le Grand, vous parle de son expérience.

Comment intégrer une classe « PREPA » ?

La classe préparatoire est accessible sur dossier après obtention du baccalauréat. Effectivement, lorsque les voeux sont effectués sur Parcoursup, une étude minutieuse de votre année de 1ère (le plus souvent scientifique) et de vos deux trimestres de terminale, sera de mise. Les classes préparatoires sont des filières sélectives : votre affectation actuelle en tant qu’élève de terminal dans votre lycée ne fait pas de vous un candidat prioritaire aux classes préparatoires de votre lycée. Soignez donc vos bulletins !

Lycée Louis Le Grand
source : louislegrand.fr –

Une masse de travail non négligeable…

Votre soif d’apprendre et votre capacité de travail doit être sans faille. Si vous êtes un scientifique généraliste, la prépa ECS est faites pour vous. Vous pourrez y retrouver des mathématiques, des sciences humaines (géopolitique, philosophie, français) mais également deux langues vivantes au choix. Il faut compter environ 30 heures par semaine; à cela s’ajoute les devoirs surveillés au nombre de 1 par semaine au minimum ainsi que des test oraux nommés « colle », toutes les quinzaines.

Une compétition : la recherche d’une émulation

Après deux années de classe préparatoire ECS, l’objectif clé se porte vers le passage de concours nationaux écrits et oraux dont le but est l’intégration d’une école de commerce. Comme l’a souligné Etienne dans son interview, la complexité de cette filière et la dureté des événements que doivent traverser les étudiants, crée des liens d’amitiés et d’entraide très forts : « on se fait des frères d’armes ». Cet esprit de concours est presque oublié laissant alors la place à l’entraide et aux travaux de groupe !

En classe préparatoire on ne travail pas seulement, on se fait des frères et des soeurs d’armes, des personnes sur qui on peut compter et avec qui on peut travailler. Je pense que psychologiquement cette étape est primordiale….  – Etienne Anstett, étudiant en classe préparatoire ECS à Louis Le Grand – 

L’après prépa : un avenir possible ?

Bien entendu qu’un échec en classe préparatoire est quelque chose que vous devez avoir tête, non pas comme objectif, mais plutôt comme une possibilité. Comme le soulignait Etienne, il est le seul étudiant « 5/2 » de sa promotion à Louis le Grand. Dans le langage de la classe prépa, « cuber » signifie recommencer sa 2ème année dans l’objectif d’obtenir une meilleure école de commerce. Après 2 années, vous avez donc la possibilité de passer les concours aux grandes écoles mais également de postuler vers des universités telles que Paris Dauphine ou le réseau IAE.

Que vous soyez de province ou parisien, seul le travail et la méritocratie à la française comptent : c’est pour cela que j’aime mon pays. – Etienne Anstett, étudiant en classe préparatoire ECS à Louis Le Grand – 

Ne vous découragez donc pas, seuls ceux qui ne tentent pas peuvent se targuer de ne jamais échouer ! Vous pouvez écouter le témoignage d’Etienne en cliquant juste en dessous.

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