Nancy Jazz Pulsations : les interviews !

 In Culture, Musique

Les Nancy Jazz Pulsations, c’est un festival qui a lieu chaque année partout dans Nancy pendant 10 jours en octobre. Nos bénévoles ont eu la chance d’interviewer certains artistes qui s’y produisaient.

Vous trouverez donc ci-dessous les interviews de : Tryo, Las Haves, Parlor Snakes, Hoboken Division, the Wise Dude’s Revolver, Yeti Lane et Mars Red Sky…

A suivre : Féfé et City Kay

Tryo

En conférence de presse, Tryo nous a présenté son nouvel album. C’est Camille qui a recueilli ce témoignage de retour aux roots pour ce groupe que l’on ne présente plus :

City Kay

Sur la même scène que Tryo et Dub Inc, on pouvait retrouver City Kay, un groupe qui oscille entre reggae et electro que nous vous faisons découvrir au micro de Camille et Louis :

Féfé

Océane avait déjà interviewé Féfé alors qu’elle s’investissait dans la radio de son lycée. Quelques années plus tard, elle a souhaité l’interviewer à nouveau.

Las Haves

Vendredi 7 octobre nous sommes allées à la rencontre du groupe Las Aves, avant son concert a L’Autre Canal pour Le Nancy Jazz Pulsations.

Les trois membres du groupe et nous, Camille Fort et Alexia Bille, tous les cinq sont donc réunis dans une petite salle, pour une série de questions à des musiciens très cools, dans une ambiance plutôt détendue.

Enfin plutôt pour eux que pour nous !

Un groupe qui renaît de ses cendres, une musique rythmée plus art pop, des collaborations de plus en plus prestigieuses, et un look signature, si vous ne connaissez pas ce groupe qui monte, laissez-nous vous le présenter.

Et surtout n’oubliez pas de suivre Jules, Géraldine et Vincent parce qu’on peut vous dire qu’ils ne vont pas s’arrêter là !

Parlor Snakes

Vendredi 7 octobre, 18h30 : le Hublot, Nancy Jazz Pulsations (me voilà !) : Bien que le festival existe depuis des années il a encore ce goût rassurant de l’artisanat : s’y bousculent artistes, bénévoles et professionnels, les plus impressionnés étant bien évidemment les seconds. Je fais moi-même partie de cette catégorie, des jeunes surtout, émerveillés et non moins impressionnés par l’ampleur des festivités se déroulant dans notre ville.

C’est donc avec les jambes tremblantes que je suis accueillie dans cette petite salle underground (et c’est quasi littéral) qu’est le hublot, dans une ambiance à l’image du festival à la fois professionnelle et étrangement détendue. Merci Radio Campus Lorraine, je fais mon entrée dans le monde du journalisme musical avec Parlor Snakes et Hoboken Division. J’ai peur.

Très maladroitement faussement à l’aise je m’avance devant une belle rousse qui passe de l’anglais au français avec une dextérité que je lui envie de suite : « Salut ! Tu es Eugénie, la chanteuse de Parlor Snakes, c’est ça ? Je m’appelle Léa et je suis censée vous interviewer ! » Pas très assurée comme entrée en matière… Mais ça semble faire l’affaire, elle me sourit et m’invite à les attendre pendant qu’ils terminent leur séance photo. Impressionnante, la jeune femme, mais gentille.

Je suis surexcitée de me trouver dans les loges du NJP et j’ai du mal à tenir en place sur le canapé où j’attends le groupe. Cécilia elle (Cécilia c’est elle qui va enregistrer et monter les interviews, disons qu’on lui a donné le plus gros du travail), égale à elle-même semble tout à fait à l’aise et a déjà sympathisé avec pas mal de monde. Je serais perdue sans elle.

Le groupe arrive enfin. Je découvre la joyeuse formation, eux aussi, semble-t-il, plus ou moins à l’aise avec le concept d’interview. Eugénie Alquezar, déjà croisée, au chant et orgue (Orgue, oui !), YuJim à la batterie, Peter Kay (Américain, avec un accent génial) à la guitare et pas Séverin à la basse mais Danilo son remplaçant italien (lui aussi avec un accent qui donne envie de faire des langues étrangères).

Je trifouille mes notes, Parlors Snakes, un groupe dont un ancien musicien de PJ Harvey a lui-même fait l’éloge : « comme si Blondie avait rencontré The Gun Club …»

Cécilia me fait signe que le micro tourne :

Hoboken Division

Encore électrisée par ma rencontre avec Parlor Snakes, alors que j’ai déjà l’impression d’avoir tout donné (petite joueuse…), j’ai quitté les coulisses pour la salle du Hublot qui s’est remplie à une vitesse folle. Le premier groupe à jouer est Hoboken Division, ma prochaine interview. Plus que chauffer la salle : Hoboken la met en feu et je suis vite soufflée par l’explosion (je suis, en même temps, dans l’œil du cyclone.). Marie, au chant, me fait me dire qu’après Eugénie, décidément, je ne vais rencontrer ce soir que des femmes à la présence intimidante. Elle occupe la scène, elle nous transporte avec sa voix de l’autre côté de l’Atlantique, et tout ça sans le moindre effort. Pourtant, c’est ici même qu’est né Hoboken Division, une référence de la scène nancéienne qui s’en est vite émancipée pour faire le tour de l’Europe. Du coup, quand on les regarde, on est rempli de fierté, ils sont de la maison ! Mais leur delta blues fiévreux lui, vient d’ailleurs. Ce blues se traduit par les accords transcendants de Mathieu à la guitare et le jeu de batterie tantôt puissant, tantôt discret de Thibaut le dernier arrivé de ce qui est aujourd’hui, du moins sur scène, un trio.

Après m’être liquéfiée un peu plus à chaque chanson, il était temps de reprendre ses esprits car privilégiée parmi les privilégiés j’allais avoir le droit à un morceau de leur temps pour en savoir un peu plus sur leur musique. Ambiance nuit, de la fumée de cigarette voltige autour de nous, devant les portes de la salle de concert :

The Wise Dude’s Revolver

Alors qu’ils jouaient au Hublot le vendredi 14 octobre, Elie est venu à la rencontre des Wise Dudes Revolver. Ce groupe local en profite pour nous parler de l’état de la scène rock nancéienne en 2016.

Yeti Lane

Duo rock magnétique au micro d’Elie Guckert. Ils ne sont que deux mais ils font du bruit comme 58, ils s’appellent comme ça parce que « Metallica » c’était déjà pris, et leur truc c’est de sonner le plus bio possible sur scène. Mesdames, messieurs : Yeti Lane !

Yeti-Lan_6©fabien-legay

Mars Red Sky

C’est un peu l’OVNI du rock français, trop mélodique pour les metalleux, trop heavy pour les amateurs de pops, Mars Red Sky piétine les étiquettes et plane allégrement au dessus de la mêlée. Et comme ils adorent ne rien faire comme les autres, ils ont dernièrement sorti un court métrage pour illustrer deux titres de leur dernier album, Apex III. A mater sur Noisey.

 

 

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